Préambule

J'aime bien inspirer des auteurs, susciter des débats, lancer des idées, partager des sujets. Comme j'ai pris l'habitude de le faire régulièrement, mon blog, tout en étant le même, ne me ressemblait plus vraiment. Les invités s'accumulaient, on ne voyait plus le papier peint ; j'ai donc décidé de faire de la place et de les coller au plafond.

Pour commencer, la rubrique Blogs et... va se poursuivre ici.
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Bienvenus et merci à tous les participants

mercredi 11 mars 2009

Le Sacrifice du Pilon

[Parfois, on a ses faiblesses on cède aux sollicitations. Contrairement à mon habitude, je me permets d'évoquer la difficulté pour qu'émergent certaines productions. Cela fait des semaines que nous sommes en discussion avec Marcelo. Aussi passionnant que de récupérer le chewing gum déjà mâché de la voisine.

J'ai essayé de l'aider à progresser. Ses chapelets d'adjectifs, insupportable ! Ses personnages de reality show, leurs prouesses - je vous passe les détails - tout cet exhibitionnisme en face duquel le lecteur peine à trouver sa place. Là encore, j'ai encouragé Marcelo qui a bien voulu perpétrer un holocauste salvateur. On y voyait un peu plus clair dans ses intentions.

Restaient quelques longueurs. Lorsque Marcelo a réclamé la traduction en plusieurs langues, j'ai fini par exploser. Me voilà préfacière. Zut !]

[Contribution de Marcelo Teneboroso]


Le Sacrifice du Pilon

Séduit par la beauté de l'écriture du plus grand blogueur du périphérique Marcelo Teneboroso, Antonio del Gaudimar, le célèbre éditeur, lui proposa d'écrire un livre. Il souhaitait que l'ouvrage exprimât la fulgurance de l'écriture bloguesque. C'était un vendredi 13.

Le samedi, il accepta. Le dimanche, il l'écrivit, d'un long jet. A l'heure de la fermeture des PMU, il était universellement téléchargeable. Le lundi, il était oublié.

Photo : Odderick Garcia

5 commentaires:

detoutderien a dit…

pourquoi avoir refusé une traduction multilingue ?

autrement cet éditeur semble avoir un goût trés sûr en blogs :)

Audine a dit…

Je ne suis pas sûre qu'on ne connait pas Marcelo Machin, mais en tout cas, c'est très drôle.
La fulgurance de l'écriture et la fulgurance de l'édition et la fulgurance de la lecture ...
La dure vie des blogs.

Tifenn a dit…

aussi rapide que clic!

Dorham a dit…

Et voilà, toujours les italiens qui trinquent !!!

Sombrer dans l'oubli, ce n'est pas si désagréable, tout compte fait. On y aura tous droit.

Anonyme a dit…

Mamamia ! Elle m'a faite soufflir la pâtlonne !

Batti il buono, egli migliora;
Batti Marcelo, egli peggiora.